Opinions : VOTER NON LORS DES VOTATIONS DU 1er JUIN
A T T E N T I O N, CE MESSAGE EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE POUR VOTRE AVENIR DE PATIENT !
Le 1er juin, le peuple suisse votera sur un article constitutionnel qui, s'il est accepté, aura des conséquences dramatiques car :
1) Le patient ne pourra plus choisir librement son médecin !
2) Les caisses géreront, seules et sans contrôle extérieur, les milliards d'argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé.
3) L'aide et les soins à domicile ne seront plus remboursés.
MERCI DE TRANSMETTRE CETTE INFORMATION PAR E - MAIL A VOS AMIS, A VOS CONNAISSANCES, A VOS COLLEGUES, ET DE VOTER NON LE 1er JUIN.
Madame, Monsieur, chers Amis,
Le 1er juin nous, peuple suisse, devrons nous déterminer sur l'avenir des soins médicaux.
Sous le titre accrocheur de « Qualité et efficacité économique dans l'assurance maladie » se cache un projet de modifications en profondeur du fonctionnement du monde médical tel que nous, patients et soignants, le connaissons jusqu'à présent.
Il s'agit - en apparence - de trouver, une fois de plus, des solutions au problème du coût de la médecine. Mais, pour ce faire, les promoteurs du projet n'hésitent pas à s'attaquer de manière fallacieuse à nos libertés fondamentales et aux piliers de base de tout traitement médical.
Le projet repose sur trois points essentiels :
1) Le premier point, certainement le plus important, est la levée de l'obligation de contracter, appelée « liberté de contracter » dans le projet soumis à votation. Cela veut dire en clair que chaque assureur aurait la possibilité d'accepter ou de refuser à un médecin le droit de figurer sur ses listes de thérapeutes remboursés par l'assurance de base, et ceci sans donner la moindre explication. Pour figurer sur ces fameuses listes, et y rester, il ne suffirait donc plus d'avoir accompli une longue formation et de suivre une formation continue astreignante, mais il faudrait aussi correspondre à des critères économiques définis par chaque caisse maladie. En clair, cela reviendrait pour le patient à ne plus avoir la possibilité de choisir librement son médecin, celui-ci lui étant imposé par les caisses et, pour le médecin, à ne plus pouvoir décider librement d'un traitement sans crainte pour son avenir, et de se tourner de préférence vers les « bons cas », pour ne pas risquer la perte du précieux droit d'être remboursé par les caisses. En effet, un médecin pratiquant le moins d'examens possible et prescrivant le moins de médicaments possible sera bien vu par les caisses maladies, alors que son collègue se souciant avant tout de la santé de son patient et traitant des cas plus lourds sera pénalisé. Cette situation, qui existe déjà de façon marginale, mènerait forcément vers une diminution de la qualité des soins. On sait, en effet, que la guérison repose d'une part sur la qualité de la relation médecin-patient et, d'autre part, sur des soins rapides et appropriés à la situation faisant suite à des examens ciblés effectués sans avoir à réfléchir aux répercussions que la future guérison du patient pourrait avoir sur le futur du praticien. L'argumentation qui soutiendrait que cet article sert à éliminer les « moutons noirs » n'est pas défendable, puisqu'aujourd'hui déjà, cette minorité est détectée avec succès par les caisses.
2) Le deuxième point est le financement moniste de la Santé qui revient à mettre entre les seules mains des assurances, et sans contrôle extérieur, les milliards d'argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé. Ceci en dépit du flou intolérable que l'on connaît depuis trop longtemps quant à l'utilisation réelle de tout cet argent. Par la situation de monopole que cela créerait, il s'agirait ni plus ni moins de remettre les cordons de la bourse aux seules assurances et de leur donner dans la foulée le droit de décider ce qui sera remboursé et ce qui ne le sera pas ou plus à l'avenir. Le tout basé uniquement sur des critères économiques et non pas sur les critères médicaux qui devraient pourtant être au cœur du débat. Un tel procédé risque d'exclure rapidement des soins obligatoires les personnes souffrant de maladies chroniques longues et coûteuses, et notamment les personnes âgées, souffrant de pathologies multiples, ce qui nous guette tous.
3) Le troisième point est le démantèlement de l'aide et des soins à domicile. En effet, l'article constitutionnel veut rendre facultatif le remboursement de telles prestations. Cela pourrait augmenter la durée des séjours hospitaliers, nettement plus onéreux, ou obligerait les patients souffrant de maladies de longue durée (souvent fragilisés économiquement) à financer eux-mêmes ces soins.
Si vous tenez à choisir librement le médecin en qui vous placez votre confiance et, par-là même, à garder accès à votre physiothérapeute ou à votre psychologue ;
Si vous pensez qu'il est important que votre médecin puisse choisir librement et sans crainte pour son futur le traitement qu'il préconise pour votre guérison ;
Si vous pensez qu'il est important que l'argent que vous versez obligatoirement chaque mois pour vous garantir une prise en charge optimale en cas de problème de santé doit être géré avec transparence et avec un réel contrôle extérieur, alors
VOUS DEVEZ VOTER NON LORS DES VOTATIONS DU 1er JUIN
et diffuser ce message par e-mail ou n'importe quel autre support au plus grand nombre.
K. Hilscher
Pour plus d'informations : www.non-au-diktat-des-caisses.ch
A T T E N T I O N, CE MESSAGE EST DE LA PLUS HAUTE IMPORTANCE POUR VOTRE AVENIR DE PATIENT !
Le 1er juin, le peuple suisse votera sur un article constitutionnel qui, s'il est accepté, aura des conséquences dramatiques car :
1) Le patient ne pourra plus choisir librement son médecin !
2) Les caisses géreront, seules et sans contrôle extérieur, les milliards d'argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé.
3) L'aide et les soins à domicile ne seront plus remboursés.
MERCI DE TRANSMETTRE CETTE INFORMATION PAR E - MAIL A VOS AMIS, A VOS CONNAISSANCES, A VOS COLLEGUES, ET DE VOTER NON LE 1er JUIN.
Madame, Monsieur, chers Amis,
Le 1er juin nous, peuple suisse, devrons nous déterminer sur l'avenir des soins médicaux.
Sous le titre accrocheur de « Qualité et efficacité économique dans l'assurance maladie » se cache un projet de modifications en profondeur du fonctionnement du monde médical tel que nous, patients et soignants, le connaissons jusqu'à présent.
Il s'agit - en apparence - de trouver, une fois de plus, des solutions au problème du coût de la médecine. Mais, pour ce faire, les promoteurs du projet n'hésitent pas à s'attaquer de manière fallacieuse à nos libertés fondamentales et aux piliers de base de tout traitement médical.
Le projet repose sur trois points essentiels :
1) Le premier point, certainement le plus important, est la levée de l'obligation de contracter, appelée « liberté de contracter » dans le projet soumis à votation. Cela veut dire en clair que chaque assureur aurait la possibilité d'accepter ou de refuser à un médecin le droit de figurer sur ses listes de thérapeutes remboursés par l'assurance de base, et ceci sans donner la moindre explication. Pour figurer sur ces fameuses listes, et y rester, il ne suffirait donc plus d'avoir accompli une longue formation et de suivre une formation continue astreignante, mais il faudrait aussi correspondre à des critères économiques définis par chaque caisse maladie. En clair, cela reviendrait pour le patient à ne plus avoir la possibilité de choisir librement son médecin, celui-ci lui étant imposé par les caisses et, pour le médecin, à ne plus pouvoir décider librement d'un traitement sans crainte pour son avenir, et de se tourner de préférence vers les « bons cas », pour ne pas risquer la perte du précieux droit d'être remboursé par les caisses. En effet, un médecin pratiquant le moins d'examens possible et prescrivant le moins de médicaments possible sera bien vu par les caisses maladies, alors que son collègue se souciant avant tout de la santé de son patient et traitant des cas plus lourds sera pénalisé. Cette situation, qui existe déjà de façon marginale, mènerait forcément vers une diminution de la qualité des soins. On sait, en effet, que la guérison repose d'une part sur la qualité de la relation médecin-patient et, d'autre part, sur des soins rapides et appropriés à la situation faisant suite à des examens ciblés effectués sans avoir à réfléchir aux répercussions que la future guérison du patient pourrait avoir sur le futur du praticien. L'argumentation qui soutiendrait que cet article sert à éliminer les « moutons noirs » n'est pas défendable, puisqu'aujourd'hui déjà, cette minorité est détectée avec succès par les caisses.
2) Le deuxième point est le financement moniste de la Santé qui revient à mettre entre les seules mains des assurances, et sans contrôle extérieur, les milliards d'argent public récoltés chaque année pour financer les coûts de la santé. Ceci en dépit du flou intolérable que l'on connaît depuis trop longtemps quant à l'utilisation réelle de tout cet argent. Par la situation de monopole que cela créerait, il s'agirait ni plus ni moins de remettre les cordons de la bourse aux seules assurances et de leur donner dans la foulée le droit de décider ce qui sera remboursé et ce qui ne le sera pas ou plus à l'avenir. Le tout basé uniquement sur des critères économiques et non pas sur les critères médicaux qui devraient pourtant être au cœur du débat. Un tel procédé risque d'exclure rapidement des soins obligatoires les personnes souffrant de maladies chroniques longues et coûteuses, et notamment les personnes âgées, souffrant de pathologies multiples, ce qui nous guette tous.
3) Le troisième point est le démantèlement de l'aide et des soins à domicile. En effet, l'article constitutionnel veut rendre facultatif le remboursement de telles prestations. Cela pourrait augmenter la durée des séjours hospitaliers, nettement plus onéreux, ou obligerait les patients souffrant de maladies de longue durée (souvent fragilisés économiquement) à financer eux-mêmes ces soins.
Si vous tenez à choisir librement le médecin en qui vous placez votre confiance et, par-là même, à garder accès à votre physiothérapeute ou à votre psychologue ;
Si vous pensez qu'il est important que votre médecin puisse choisir librement et sans crainte pour son futur le traitement qu'il préconise pour votre guérison ;
Si vous pensez qu'il est important que l'argent que vous versez obligatoirement chaque mois pour vous garantir une prise en charge optimale en cas de problème de santé doit être géré avec transparence et avec un réel contrôle extérieur, alors
VOUS DEVEZ VOTER NON LORS DES VOTATIONS DU 1er JUIN
et diffuser ce message par e-mail ou n'importe quel autre support au plus grand nombre.
K. Hilscher
Pour plus d'informations : www.non-au-diktat-des-caisses.ch
; et www.fmh.ch
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