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- VIDEO: "Le Baptême de Julien Antunes - 1996, en LNA"
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Malgré le dur week-end en allemagne, et les défaites 5-2 (MT 2-0) à Weil et 10-3 (MT 8-2) à Friedlingen, Genève RHC est toujours en tête du Championnat Suisse LNA.
Un voyage difficile, avec comme 8ème joueur de champ le jeune Julien Antunes (1996), qui au vu des circonstances du week-end, a du faire ses débuts en LNA. Environs 15 minutes de jeu à Friedlingen, dans un baptême assez bien réussi, grâce a une équipe qui a su l'aider. Merci à tous pour ce soutien et à lui d'avoir tout laissé pour venir nous aider, même s'il savait qu'au départ il n'était pas sensé jouer.
Si on analyse qu'après 15 secondes de jeu à Weil, nous avons du nous passer de notre capitaine Florian Brentini pour les 2 matches, et à l'énergie dépensée par l'équipe pour revenir à 3-2 à 6 minutes de la fin du match de Weil, et le carton rouge de Roger Monroy à 1 minute 30 de la fin de ce même match, qui l'empêchait de jouer à Friedlingen, on peu comprendre que la défaite de Friedlingen n'a rien d'extraordinaire.
Battre une équipe de Genève privée de Florian Brentini, Roger Monroy, Louis Forel, Loïc Luisier, Sylvain Rossel et de tous les autres joueurs seniors ou juniors A, qui n'ont pas pu faire le déplacement en Allemagne et qui ont aligné un joueur de 14 ans pendant une quinzaine de minutes, n'a rien d'exceptionelle pour moi. Si en plus de ça, on rajoute les 2 cartons bleues à Jérôme Desponds en première période, ce qui m'a obligé à ne presque pas l'utilizer en 2ème mi-temps pour éviter de nouveaux cartons rouges, je ne peux qu'être fière de mon équipe.
Oui messieurs, je suis très fière de mon équipe et je remercie tous les joueurs qui sont montés pour défendre les couleurs du Genève RHC et laissé leur peau sur la piste. Laissant tout ce qui aurait pu être important, pour monter défendre les couleurs du GENEVE:
- Matteo Cavadini (GR), Michel Matter, Jordi Ortola, Gaël Jimenez, Roger Monroy, Julien Antunes (Jun. B 1996), Jérôme Desponds, Florian Brentini, Valérian Von Däniken & Cyrille Schweizer (GR). (Florian Brentini, a seulement joué 15 secondes à Weil & zero secondes à Friedlingen. Roger Monroy n'a pas joué à Friedlingen).
- Merci aussi à Roger Brentini (ex-président passioné) & à Céline Roulet (Physio).
- Merci à Juliano & Khalid (Chauffeurs), qui nous ont accompagnés et soutenu pendant ce long Week-end et nous ont conduit à Genève, avec 200 Km de routes enneigées.
- Merci aux joueurs qui ont voulu offrir un cadeau à Julien en lui laissant tirer un penalty. ça aussi c'est la preuve d'un esprit d'équipe qui se veut toujours plus fort. De toute façon, presque tous on déjà marqué et râté des penaltys et des coup-francs directes cette saison. S'il avait réussit à marquer, cela aurait été une journée encore plus inoubliable et cela n'aurait pas changé grand chose au résultat finale.
- Merci à tous ceux qui même loin, ont pensé à nous.
Bien sur que nous avons tous des choses à corriger. Bien sur que nous aurions tous voulu gagner.
Chacun sait un peu plus ce qu'il doit faire, pour être aussi fort dans la défaite que dans la victoire. Chacun connaît un peu mieux son coéquipier et comment le motiver quand le bateau navigue dans des eaux plus agitées. Chacun de ceux qui n'ont pas pu être présents, sera peut-être un peu plus prêt à sacrifier certaines choses, pour venir aider l'équipe quand elle a besoin.
On a perdu deux matches et alors?
La semaine passée, après 5 victoires consécutives, notre club s'appelait Genève RHC.
Cette semaine, après deux défaites consécutives, notre club s'appelle toujours Genève RHC.
Et on est toujours en tête d'un championnat LNA, passionnant et équilibré.
Rendez-vous samedi 11.12.2010 à la Queue d'Arve, pour tous ceux qui veulent nous soutenir:
18h00: GENEVE - DIESSBACH
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Pedro Antunes
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P.S.: Merci à M. Roger Ehrler, pour l'accueil qu'il nous a reservé à Friedlingen. Ce n'est pas parce que je gagne ou que je perds un match, que j'en veux à qui que se soit et personne à a être désolé pour quel que soit le résultat d'un match.
Ce n'est qu'un match. La vie continue.
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Le plus grand soucis pour moi après les 15 premières secondes du match de Weil, était de savoir si Florian allait bien. Dans ce genre de cas, le résultat d'un match, quel qu'il soit, est bien moins important que la santé d'un de mes joueurs.
Même si le cœur y était, la tête n'y était plus à 100%. Je suis comme ça.
Le plus grand soucis pour moi après les 15 premières secondes du match de Weil, était de savoir si Florian allait bien. Dans ce genre de cas, le résultat d'un match, quel qu'il soit, est bien moins important que la santé d'un de mes joueurs.
Même si le cœur y était, la tête n'y était plus à 100%. Je suis comme ça.
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